Festival Inter-cambio France Brésil


Albano Afonso, Brigida Baltar, Sandra Cinto, Emmanuel Lagarrigue.



Le Festival d’art contemporain Inter-cambio organise des rencontres entre artistes, historiens d’art, critiques et commissaires d’exposition. Il aborde la contemporanéité dans l’esprit d’un art affranchi, plus encore aujourd’hui, d’une grille de lecture restreinte aux seules idiosyncrasies d’un  territoire  particulier.  Visant  le  dépassement   des  représentations  nationales  en  art contemporain, lesquelles  font  encore de  nos  jours  l’objet des saisons  culturelles  consacrées aux pays étrangers, le Festival Inter-cambio s’inscrit dans un échange immédiat entre deux ou plusieurs  scènes  artistiques  partageant  un espace  commun  en  France,  avant  que cet échange  ne  fasse  l’objet  d’une  autre  édition du  festival dans  le  ou  les  pays  avec  lesquels nous collaborons.

Cette nouvelle édition est consacrée au Brésil et à la France. Les quatre artistes invités interrogent, chacun à leur manière, les enjeux liés à l’identité présumée par la délimitation d’un espace circonscrit. La notion de territoire auquel s’intéressent ces artistes recouvre ici une acception étendue,  dépourvue de limites géopolitiques. Il est conçu comme un endroit  paradoxalement  onirique  et pragmatique.  Mêlant  rêve,  expérience  du  sublime et objectivité,  les  installations  et dispositifs inédits présentés par  Albano    Afonso (Fazendo Estrelas), Brígida  Baltar  et Sandra Cinto (Terres et Cieux)  et Emmanuel  Lagarrigue (There Are More Things) plongent le spectateur dans une expérience que Marcel Duchamp aurait qualifiée de  «métaréaliste».

Que  ce  soit  avec  les  dispositifs  et les  installations  de  Terres  et CieuxFazendo Estrelas ou There are more things, les procédures cartésiennes de perception sont ici mises à plat. En s’intéressant à ces problématiques liées aux enjeux de la perception, les quatre artistes invités à cette édition du Festival Inter-cambio révèlent et prétendent éclipser les limites de notre capacité d’appréhension du réel.

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