La Part manquante

Du 3 au 11 mars 2011 Vernissage le mercredi 2 mars de 17h à 21h30 Galerie Michel Journiac UFR 04 Université Paris 1, Panthéon-Sorbonne 47, rue des Bergers 75 015 Paris

Avec les oeuvres de Julien Audebert, Aline Biasutto, Stefan Brüggemann, Gino De Dominicis, Clémence de Montgolfier, Jason Dodge, Viktor Freso & Július Koller, Ryan Gander, Mario Garcia Torres, Manuel Houssais, Norma Jeane, Ben Kinmont, Kris Martin, Marianne Mispelaëre & Guillaume Barborini, Hiroshi Sugimoto et Herman van Ingelgem.

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Les étudiants du Master 2 pro Sciences et Techniques de l'exposition présentent à la Galerie Michel Journiac, du 3 au 11 mars 2011, une exposition d’art contemporain intitulée La Part manquante, sous la direction de Mme Françoise Docquiert. Dans la continuité des recherches sur les notions de vide et d'intangibilité de l'oeuvre d'art, les commissaires s'intéressent au devenir de la notion d’image et à ses modes de perception, autour de pratiques plastiques tendant vers l'immatériel. La Part manquante n’est pas pour autant une exposition iconoclaste. Quelque soit leur degré de matérialité, il subsiste dans les oeuvres présentées des données manquantes, des zones laissées invisibles qui refusent de se livrer entièrement. Faisant fi de tout souci iconographique, ces constructions demeurent des images à voir ou à penser, à imaginer ou à approfondir. Cet évènement réunit un corpus d’oeuvres rarement montrées, réactualisées ou produites à cette occasion. Le dialogue initié entre artistes confirmés et jeune création témoigne des préoccupations toujours actuelles sur la dématérialisation de l'oeuvre d'art. En parallèle, une programmation culturelle sera proposée au public : projection, table-ronde et performances. Une publication produite pour l’événement sera également disponible dans l’espace d’exposition.

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Une exposition organisée par les étudiants du Master 2 Sciences et Techniques de l'exposition: Floriane Benjamin, Céline Bertin, Alexandra Delage, Licia Demuro, Marion Eynard, Marie Gautier, Antoine Huet, Benoit Lamy de la Chapelle, Adélaide Laoufi-Boucher, Loren Leport, Hélène Loriot, Zuzana Pacakova, Joao Paulo Thomas Pereira, Lucile Petit, Romuald Roudier Théron.

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PROGRAMMATION

- Mercredi 2 mars

Vernissage avec l'intervention de Manuel Houssais, 17h - 21h30.

- Jeudi 3 mars

Conférence de l'artiste slovaque Viktor Freso en salle 130, 18h30 - 20h.

- Mardi 8 mars

Table ronde avec l'intervention d'Alexandre Castant, Pierre-Damien Huygue, Aline Biasutto, et Nathalie Desmet, 18h - 20h30 en salle 130

- Mercredi 9 mars

Projection du film "Hurlements en faveur de Sade" de Guy Debord avec l'intervention de Fabien Danesi, 18h - 20h30 dans l'auditorium

- Vendredi 11 mars

Clôture de l'exposition à la Gare aux Gorilles, 19h - 22h, 1 avenue Corentin Cariou, 75 019 Paris. Avec DJ Selecta Zefyko.

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Entrée libre / Ouvert du lundi au vendredi de 10h à 18h Samedi 6 mars de 10h à 13h Nocturne les jeudis 3 mars et 10 mars de 10h à 21h Bus : Rond point Saint-Charles (42) et Convention Saint-Charles (62) Métro : Lourmel (8) et Charles Michels ou Javel (10) / RER : Javel (C)

Pour plus d'informations : http://asso-starte.blogspot.com/ Contact : asso.starte@gmail.com

Exposition Pratiques de proximité

Un parcours d'art contemporain dans la ville et chez les commerçants de Malakoff
Du 5 mars au 2 avril 2011
avec Fayçal Baghriche, Jean-Philippe Basello, Alexandre Giroux, Yan Tomaszewski, Stéphane Vigny, We Are the Painters (Aurélien Porte et Nicolas Beaumelle)
Un terrain vague, une boulangerie, un salon de coiffure, un opticien, un salon d’esthétique, un reprographe, cet inventaire à la Prévert dresse la cartographie de l’exposition Pratiques de proximité qui se déploie au cœur du centre-ville de Malakoff autour de la Maison des Arts. Sept artistes investissent l’espace public et ses commerces en proposant une série d’interventions en dialogue étroit avec leur contexte. Entre collaboration et clin d’œil, chacune des propositions ouvre un champ de résonance entre pratiques artistiques et savoir-faire au quotidien.
Ce parcours insolite offre une expérience renouvelée de l’art là où on l’attendrait le moins.
Pratiques de proximité est le septième chapitre du cycle d’expositions Philia, organisé tout au long de la saison 2010-2011 par l’association 234523 avec le soutien de la Maison des Arts de Malakoff.
Sur une proposition de Hanna Alkema et Edouard Montassut
Visible aux horaires d'ouverture habituels des commerces
Visites tous les samedis départ à 16h, rdv à la sortie du métro Malakoff/Plateau de Vanves
Accès :
Métro ligne 13 station Malakoff-Plateau de Vanves
Tram ligne 3 arrêt Didot
Bus 194 ou 295 (arrêt 12 février 1934).
Plus d’infos sur :
Conception graphique : Avalanche Studio
www.avalanche-designgraphique.com
Paroles de Galeristes
Mardi 15 février

Avec Christine Ollier, directrice de la galerie Les filles du calvaire et Lucile Corty, directrice de la galerie Lucile Corty.

De 18h à 21h30
Auditorium de l’INHA

Institut National d’Histoire de l’Art, Galerie Colbert,
2, rue Vivienne
75002 Paris


Galerie Les filles du calvaire, Paris.

La galerie Les filles du calvaire est née de la volonté de Stéphane Magnan, industriel et « mécène » (bien qu’il n’use pas lui-même de ce terme), de bâtir un outil économique pour soutenir la création contemporaine.

La galerie qu’il a conçue en complicité avec Christine Ollier, professionnelle de l’art, est installée depuis 1996 dans un bâtiment sur deux niveaux, au nord du Marais, dans une zone désormais au coeur de l’art contemporain. Leurs activités étant uniquement concentrées sur un premier marché, ils ont choisi d’ouvrir en 2001 une deuxième galerie à Bruxelles avec une programmation indépendante, afin de se constituer une clientèle complémentaire et s’autoriser un élargissement de leur liste d’artistes, ainsi que pour augmenter leur capacité de diffusion à l’international. Après neuf années d’activités en Belgique, ils ont préféré récemment fermer ce deuxième espace, et ce pour des raisons de gestion humaine et en considération du peu de rapport financier de l’effort fourni.

La programmation de la galerie comporte trois axes majeurs : la peinture abstraite des années 1980 à nos jours, la photographie et son développement dans les années 1980 à 2000 autour de la problématique de l’image, et dans une certaine mesure l’installation en sculpture et en vidéo.Dès le départ, Stéphane Magnan et Christine Ollier se sont fixés des objectifs à la hauteur de leurs rêves tant sur un plan marchand, avec la volonté de construire une galerie française d’envergure internationale à moyen terme, que sur un plan intellectuel, en cherchant à repenser les problématiques d’une telle structure dans le contexte actuel. Ils ont ainsi développé activement la diffusion de leurs artistes en participant, dès le départ, à de nombreuses foires mais aussi en initiant ou en participant à des coproductions institutionnelles, qui se traduisent par une moyenne annuelle d’une trentaine d’expositions extérieures et par l’édition de plus de 80 publications en seize ans. De même, la mise en réseau constitue un axe stratégique important et aboutit ponctuellement à des projets d’envergure tel que Paris/Brooklyn en 2001, événement désormais institutionnel et repris depuis lors par Cultures France. Dans le même ordre d’idée, ils développent des collaborations avec des critiques et commissaires, non seulement pour les éditions mais également en les invitant à intervenir pour des expositions, enrichissant ainsi la réflexion artistique de la galerie.

La conférence propose de découvrir les spécificités de la galerie Les filles du calvaire, ainsi que d’explorer la relation entre galeriste et collectionneur, à travers une discussion croisée entre : Christine Ollier, directrice artistique de la galerie Les filles du calvaire, Charlotte Boudon, directrice de la galerie et une de ses trois fidèles collaboratrices, et Nicolas Libert, ami et collectionneur.
Cette rencontre est organisée par Adélaïde Laoufi-Boucher et Zuzana Pacakova.


Galerie Lucile Corty, Paris

Après des expériences professionnelles au PS1 à New York ou encore à la galerie Air de Paris, Lucile Corty a ouvert sa propre galerie dans le marais à Paris en décembre 2007. Depuis son ouverture, la galerie a rapidement su attirer l’attention du milieu de l’art et a eu l’opportunité de participer à des foires internationales comme la FIAC à Paris ou LISTE à Bâle. Cette jeune galerie a maintenant une place majeure dans le paysage artistique parisien.

Son programme s’attache à représenter une sélection d’artistes français et étrangers émergents qui développent des pratiques artistiques diverses, entre performance, pho­tographie, peinture ou sculpture. Ne privilégiant aucun medium, Lucile Corty travaille ainsi à mettre en avant l’univers et la singularité de chacun de ses artistes que sont : Roxane Borujerdi, David Ivar Herman Dune aka Yaya, Marlie Mul, Emilie Pitoiset, Aurélien Porte, Thomas Schmidt, Pavel Strnad et We Are The Painters. À l’occasion de Paroles de galeriste, Lucile Corty viendra accompagnée de Thomas Schmidt.

Né en 1973, Thomas Schmidt, qui vit à présent à Paris, a fait de longs séjours en Califor­nie et en Russie. Suite à une formation aux Arts Décoratifs de Strasbourg, Thomas Sch­midt a progressivement privilégié le médium photographique. Ses photographies fonc­tionnent comme des fragments de vie, des images indicielles, qui génèrent de véritables hors-champs et laissent place au récit tant subjectif qu’universel. Il présentera en mai prochain sa deuxième exposition personnelle au sein de la galerie Lucile Corty.^
Rencontre organisée par Céline Bertin et Marie Gautier.

Courtesy Michel Verjux

Paroles de Galeristes

Séminaire préparé par les étudiants du Master 2 Sciences et Techniques de l’Exposition Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne sous la direction de Françoise Docquiert.
En partenariat avec la Galerie des Galeries et Connaissance des Arts.

Les 25 janvier, 15 et 22 février et 29 mars 2011.
De 18h à 21h30.

Auditorium de l’INHA
Institut National d’Histoire de l’Art,
Galerie Colbert, 2 rue Vivienne
75002 Paris

Après deux années d’un séminaire consacré au Commissariat d’Exposition (publication janvier 2011), c’est au tour des galeristes d’être interrogés sur la pratique de leur métier. « Parole de galeristes » est l’occasion à travers une dizaine d’expérience de différentes générations de galeristes de mieux appréhender ce milieu.

Une règle du jeu : venir accompagné d’un artiste, d’un critique, d’un historien d’art, d’un collectionneur, d’un curateur, d’un autre galeriste, d’un écrivain ou d’un amateur. Et un choix : pour la première année, n’inviter que des femmes galeristes, très présentes dans le monde de l’art et notamment ces cinquante dernières années. A travers ces séances, il s’agira donc d’essayer de définir le travail aujourd’hui d’un marchand d’art et ses spécificités. Le monde de l’art, depuis quelques années, est bouleversé par des changements : mondialisation, affirmation politique et économique de certains pays, multiplication de manifestations nationales et internationales, nouvelles scènes émergentes, apparition de nouveaux collectionneurs… Tout cela impose de nouveaux comportements du marché de l’art et de nouveaux réseaux entre galeries.

Avec ce nouveau tissu artistique, la scène française reste d’une exceptionnelle vitalité, créant des dynamiques et des histoires nouvelles dont les artistes sont le cœur. Une nouvelle génération de galeristes s’affirme de plus en plus. Des lieux s’ouvrent dans des quartiers jusque-là peu familiers de l’art contemporain.

Structures confirmées et émergentes travaillent au quotidien avec des artistes vivants, connus ou moins connus, interrogeant différents médias. Toutes entendent afficher leur engagement pour l’art moderne et contemporain car c’est à elles qu'appartiennent le soin, la charge et parfois le souci de rechercher des artistes originaux, de les encourager dans leur travail, de les exposer, de les promouvoir et de susciter l’attachement des collectionneurs, des institutions publiques et privées, de l’intérêt de la critique. Des histoires de galeristes avec des trajectoires diverses mais qui veulent toutes affirmer la relation privilégiée du marchand et de l’artiste.

Programme

Toutes les conférences commencent avec une première invitée à 18 heures, suivie d’une seconde à 19 heures 30.
Entrée libre dans la limite des places disponibles.

25 janvier : Catherine Issert directrice de la galerie Catherine Issert, Saint-Paul-de-Vence et Chantal Crousel, directrice de la galerie Chantal Crousel, Paris.

15 février : Christine Ollier, directrice de la galerie Les Filles du Calvaire, Paris et Lucile Corty, directrice de la galerie Lucile Corty, Paris.

22 février : Anne Barrault, directrice de la galerie Anne Barrault, Paris et Martine Aboucaya, directrice de la galerie Martine Aboucaya Paris.

29 mars : Nathalie Boutin et Solène Guillier directrices de gb agency, Paris

Déjà vu

Déjà vu. Une exposition sampling

Du 10 au 19 mars 2010
Vernissage mardi 9 mars 18h - 21h30


Robert Breer - Philippe Cazal - Denis Darzacq - Richard Fauguet - Peter Fischli & David Weiss - Johan Grimonprez - Michel Journiac - M/M (Paris) - Mathieu Mercier

Déjà vu rassemble des oeuvres et les commentaires successifs qui ont été produits à leur sujet lors de précédentes expositions. Fruit d’un commissariat collectif mené en contexte universitaire, Déjà vu met en jeu la pluralité des discours portant sur les oeuvres. Qu'ils soient descriptifs, analytiques, poétiques ou ambigus, les communiqués, dossiers de presse, cartels ou notices de catalogues expriment une certaine vision de l'oeuvre et influent sur sa réception. D’une exposition à l’autre, certaines oeuvres résistent à l’exégèse, tandis que d’autres se prêtent à une grande variété de commentaires. Exposer non seulement les oeuvres, mais aussi les discours qui les ont entourées est une occasion de s'interroger sur l’impact de ceux-ci dans leurs interprétations : dans quelle mesure une oeuvre peut-elle être transformée par son intégration à une thématique d'exposition ?
En proposant une multitude de lectures des oeuvres, rend-on plus facile leur compréhension ou au contraire, brouille-t-on les pistes ? Le discours fait-il émerger la substance de l’oeuvre, ou celle-ci lui échappe-t-elle fatalement ? Sur le mode du sampling, les extraits de textes de diverses provenances sont réunis pour former un nouvel ensemble, néanmoins fragmentaire, et forcément non exhaustif. Plutôt que de circonscrire les oeuvres dans une lecture prédéterminée, il s’agit d’affirmer leur ouverture à de nouvelles interprétations.
Exploration du cheminement des oeuvres de lieu en lieu, Déjà vu est enfin une manière d’aborder la mémoire des expositions, à l’heure où le nombre d’expositions d’art contemporain augmente continuellement, au risque de saturer les esprits.

Une programmation culturelle et une publication en partenariat avec Semaine, revue hebdomadaire pour l’art contemporain, complètent l’exposition.

Déjà vu est un projet conçu par la promotion 2010 du Master 2 Sciences et techniques de l’exposition de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, sous la direction de Françoise Docquiert, et réunie au sein de l’association STartE.

Déjà vu /// Programmation culturelle

Vendredi 12 mars – 20h Table Ronde : « Le document exposé » Avec Mathieu Mercier, Florence Ostende et Tristan Trémeau. Entrée libre dans la limite des places disponibles.



Déjà vu accorde une place prépondérante à la matière textuelle, les mots forment la clé de voûte de la proposition et participent activement à sa compréhension. Qu’il s’agisse d’images, archives ou autres facsimilés, le document, autrefois pensé en complément annexe à l’exposition, tend dorénavant à y être pleinement intégré. Si un artiste peut aisément employer tout document comme médium, l’intégration d’éléments extra-artistique par le commissaire n’est pas sans poser question : quel est le statut de tels objets ? Quel impact leur présence a-t-elle sur les œuvres et leur réception par le public ? A travers ces usages des documents ou à l’inverse, leur refus, se dessinent différentes visées possibles de l’exposition : est-ce un lieu de mémoire, de savoirs, de pure expérience sensible ? Cette table ronde permettra d’aborder les enjeux de l'incursion du document au plus près des œuvres, en évoquant notamment différentes démarches curatoriales s’inscrivant dans cette pratique.



Mathieu Mercier : artiste. Né en 1970, il vit et travaille à Paris. Lauréat du Prix Marcel Duchamp en 2003, une exposition personnelle lui est consacrée au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris 4 ans plus tard. En 2007, pour une sixième fois, il endosse le rôle de commissaire, avec Dérive, une exposition organisée pour le Prix Fondation d'Entreprise Ricard. Il est également fondateur et co-directeur de la Galerie de multiples. > mathieumercier.com



Florence Ostende : critique et commissaire d'exposition. Elle vit et travaille à Paris. Elle est diplômée du Royal College of Art et de Masters en Histoire de l’'Art et Littérature anglaise. Commissaire d'exposition invitée pour la programmation 2010 du centre d'art de la Maison Populaire à Montreuil, elle est actuellement en résidence au Pavillon du Palais de Tokyo et prépare une exposition au FRAC PACA en lien avec ses recherches sur l'histoire et l'archive de l'exposition. Elle est également co-rédactrice de la revue Catalogue et écrit pour des catalogues d’exposition et des revues tels que 20/27, art press, Mouvement et 02. > cataloguemagazine.com



Tristan Trémeau : critique, historien de l’art et commissaire d’exposition. Il vit et travaille à Paris, Bruxelles et Quimper. Rédacteur de la revue Art21, il participe régulièrement à Art Press, Ddo, L’art même et ETC. Il oriente ses recherches critiques et curatoriales sur les enjeux esthétiques et idéologiques de l’art actuel. > tristantremeau.blogspot.com







Mardi 16 mars – 20h Parole d'artiste : « L'artiste dans son milieu ® et dans l'exposition » Avec Philippe Cazal. Entrée libre dans la limite des places disponibles.



Déjà vu présente Collection (1990), une œuvre-signature de Philippe Cazal. L'artiste s'intéresse à tous les domaines de la création, art, publicité, mode, communication, marketing… et interroge à travers ses productions la place de l'artiste. Cette Parole est l'occasion d'échanger avec lui sur sa création et sa démarche artistique. Dans cette abondance de commentaires critiques et curatoriaux, ce moment privilégié permettra à l'artiste de s'exprimer sur son œuvre et son milieu (l'atelier, la production, l'exposition, la collection, le marché de l'art...).



Philippe Cazal : artiste. Né en 1948, il vit et travaille à Paris et Bagnolet. Les sources d'inspiration de Philippe Cazal sont multiples : la cité, le social, l’économie, le politique, le poétique et aussi la position de l’artiste contemporain. En 1984, il se présente comme un "Artiste publicitaire", en 1985, il transforme son nom en logo et développe son "image de marque" en détournant les codes de l’univers du marketing et de la publicité. > philippecazal.com





Jeudi 18 mars – 20h Intervention : « Que fallait-il voir ? # 3 » Avec Damien Airault et Joël Riff. Entrée libre dans la limite des places disponibles.



Damien Airault et Joël Riff se retrouvent pour une troisième collaboration afin d'insister sur les questions de la prise en compte du spectateur et de sa mémoire. Pour cette production exclusive à l'exposition, ils cherchent à transformer, via une multitude de documents, leur contexte de départ, en confrontant les neuf œuvres réunies pour Déjà vu, aux environnements dans lesquels elles ont déjà été vues.



Damien Airault :commissaire d’exposition indépendant et critique d’art. Né en 1977, il vit et travaille à Paris. Il dirige et programme les expositions de l’association Le Commissariat depuis décembre 2008. Membre actif de l’association Commissaires d’exposition associés, il écrit régulièrement pour les magazines Particules et Pétunia. > deuxieme-agence.com



Joël Riff :curieux. Né en 1984, il vit et travaille à Paris. Il se rend disponible à un maximum d'expositions, toutes consignées dans son Archive puis partagées selon différents formats. En 2009, le bilan de ses visites s'élève à 2640. Textes, photographies, dessins et autres protocoles composent jour après jour la collection des témoignages endurants d'un regardeur d'aujourd'hui. > curieux.over-blog.com





Vendredi 19 mars – 14h à 18h Workshop créatif : « Du mot à l'image » Avec Jean-Baptiste Levée. Entrée 5€. Sur inscription : starte.asso@gmail.com



La typographie a une place prépondérante dans l'espace de l'exposition Déjà vu. Typographier un mot, c’est en détourner la signification, c’est lui faire dire une chose qui échappe à son énonciation. Matière physique de l’écriture, la typographie est la rencontre entre un contenu linguistique et un signe plastique, entre une idée et une mise en forme. Ce workshop explore la place de l'interprétation et de la représentation visuelle à travers les caractères typographiques, les empattements, la graisse... Animé par Jean Baptiste Levée, cet atelier créatif vous propose d’explorer les rapports entre graphisme, typographie, mots, représentations et interprétations.



Jean-Baptiste Levée : graphiste et typographe. Né en 1981, il vit et travaille à Paris. Créateur de caractères typographiques diplômé de l'école Estienne, il est cofondateur du Bureau des affaires typographiques. Il est également le délégué pour la France auprès de l’ATypI, enseigne à l’IUT de Corte et à l’Académie Charpentier, et anime régulièrement des workshops et des conférences. > opto.fr



Plus d'informations : starte.asso@gmail.com



Galerie Michel Journiac Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne - UFR 04 - Centre Saint-Charles - 47-53 rue des bergers - 75015 Paris Entrée libre / Ouvert du lundi au vendredi / de 13h à 20h Bus : Rond point Saint-Charles (42) / Convention Saint-Charles (62) Métro : Lourmel (8) / Charles Michels / Javel (10) RER Javel (C)

Projection

Exposition d’art vidéo à la station europe sur la ligne 3 du métro à Paris.



Fayçal Baghriche, Nino Cais, Lia Chaia, Kateřina Držková, Felix Fernández, Kristína Hečková, Tiago Judas, Jana Kapelová, Miodrag Krkobabić, Jaroslav Kyša, Sebastian Moldovan, Ivan Moudov, Katarína Patrášová, Sara Ramo, Antoine Sement.



Du 6 janvier au 2 avril 2010. Vernissage le mercredi 13 janvier, à partir de 18h.



S’inscrivant dans la troisième édition du Festival Inter-Cambio, qui tend, depuis 2007, à valoriser les échanges entre les scènes artistiques, PROJECTION présente une quinzaine d’artistes issus de divers contextes culturels et géographiques. L’exposition explore les modalités de représentation de soi par le biais du médium vidéo. Se mettant en scène de manière plus ou moins explicite, ces artistes, émergents ou plus confirmés, posent la question de leur rapport à la création et au monde de l’art. PROJECTION renvoie à l’inscription des artistes dans un microcosme social et artistique particulier et propose une multitude de points de vue, souvent autocritiques, sur le statut de l’artiste aujourd’hui.

Certains, résolument tournés vers le monde, agissent par petites touches troublant l’ordre naturel des choses. Ivan Moudov ou Katarína Patrášová endossent non sans cynisme le rôle de l’artiste au service de la communauté, perturbant et pointant du doigt d’un même mouvement les mécanismes qui régissent l’espace public. Jana Kapelová, Jaroslav Kyša, Miodrag Krkobabić et Tiago Judas dénoncent plus frontalement l’agressivité de notre environnement, la société de contrôle et de consommation, sa malbouffe.

Lia Chaia, Kateřina Držková et Sebastian Moldovan interviennent dans un registre plus introspectif évoquant l’histoire de leur pays d’origine et son évolution. La question du portrait reste centrale dans ces démarches, un portrait élaboré de biais, avec des objets du quotidien pour Felix Fernández, Kristína Hečková et Sara Ramo ; en se posant en dehors du monde, pour Fayçal Baghriche et Nino Cais ; ou interrogeant les figures tutélaires de sa pratique pour Antoine Sement.

La station de métro Europe sur la Ligne 3 est le lieu symboliquement désigné comme point de départ de ce projet d’exposition itinérant qui confronte l’identité et le regard de cette communauté internationale en pleine expansion et redéfinition. De janvier à avril 2010, sur les quais du métro, lieu d’exposition inhabituel, la vision introspective des artistes croisera pendant quelques minutes le regard des passagers attendant leur rame. Interférant avec la temporalité, le rythme et l’espace de ce lieu de transit, PROJECTION propose une alternative originale à la passivité du regard, souvent trop efficacement accaparé par l’image publicitaire.

Organisée par un collectif de jeunes curateurs internationaux, cette exposition circulera dans plusieurs pays durant l’année 2010 : l’Espagne, la Roumanie, la Slovaquie, la République Tchèque, le Portugal et le Brésil.



Angle rue de Madrid et rue de Rome. Tous les jours de 5h à 1h30.

http://expoprojection.tumblr.com/

projection.info@gmail.com



Curateurs: Hanna Alkema, Ignácio Cabrero, Camille Lenglois, Josué Mattos, Emile Ouroumov & Zuzana Pacáková.

Cette exposition est réalisée en partenariat avec la Ratp, l'université Paris I Panthon-Sorbonne, Heure Exquise !, Mouvement et Paris-Art.com

Point de Fuite

Vues de l'installation OTHERWISE IT IS AN ILLUSIONARY DEVICE, 2009 de Florine Leoni.
crédit photo : Sylvain Baumann, 2009
Eva Nielsen, Désert, sérigraphie, acrylique et huile sur toile, 2009, Courtesy Dominique Fiat
Eva Nielsen, A torrents, 2009, sérigraphie, acrylique et huile sur toile, Courtesy Dominique Fiat.
Eva Nielsen, Numance Bouel, 2009, 110 x 170 cm, huile, acrylique et sérigraphie sur toile, Courtesy Dominique Fiat.


Point de Fuite, exposition de Florine Leoni et Eva Nielsen.



http://expositionpointdefuite.blogspot.com/



Point de Fuite, une exposition, une résidence, trois concerts, trois conférences, une performance, des créations radiophoniques, un workshop et des actions d’éducation artistique et culturelle !

Le projet Point de Fuite entend mettre en avant les travaux de deux jeunes artistes, Florine Leoni et Eva Nielsen, lors d’une exposition originale. Elle prendra forme pendant la 9ème édition du Printemps de Septembre – à Toulouse, moment privilégié de découverte des arts plastiques dans la ville, en un lieu d’exposition encore inédit : Permis de Construire.

Situé dans le quartier de la Côte Pavée, ce nouveau lieu de résidence, de production, et de diffusion de l’art contemporain ouvre ses portes à la création internationale avec cette exposition inaugurale.

Florine Leoni vient de réaliser une résidence de plusieurs mois à la fonderie Darling à Montréal. Elle bénéficiera également d’une résidence d’un mois à Permis de Construire afin de réaliser Otherwise It Is an Illusionary Device, installation in-situ convoquant tous nos sens.

Eva Nielsen vient quant à elle d’achever ses études à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris dans l’atelier de Philippe Cognée et de décrocher le prix des Beaux-Arts, association des Amis des Beaux-Arts, sous la direction d'Agnès B et de Thaddeus Ropac. Elle nous proposera ses dernières créations en matière picturale.

Les travaux de ces deux jeunes artistes convoquent une multiplicité de mediums allant de la peinture à l’huile en passant par la méthode reproductive de la sérigraphie mais aussi par l’installation, les constructions architecturées in-situ et la production vidéo. Une telle diversité trouve cependant une cohérence particulière dans la complémentarité de leurs pratiques. Toutes deux partagent un intérêt certain pour l’architecture et l’idée des contraintes de celle-ci sur l’appréhension de l’espace et son influence sur les corps. De cette confrontation entre nouveaux médias et peinture naîtra un véritable questionnement du visiteur quant au pouvoir de l’art de nous interroger sur l’espace qui nous entoure.

Mais Point de fuite, c’est aussi tout un ensemble d’événements, qui auront lieu pendant les quatre semaines d’exposition. Permis de Construire deviendra une plateforme de discussions autour de la création contemporaine avec l’intervention d’artistes, la tenue de plusieurs conférences animées par des universitaires, des artistes plasticiens ainsi que des interventions musicales.

Le blog de l’exposition vous tiendra informé de tous les événements du projet Point de Fuite et vous permettra de suivre jour après jour la création de l’installation de Florine Leoni, pendant sa résidence.



Sur une proposition de Valentine Boé et Elodie Stroecken

Du 24/09 au 22/10/2009

Vernissage le 23 septembre

Permis de Construire, 1 rue Paneboeuf, Toulouse.

Point de Fuite bénéficie du soutien de l’association STartE, du lieu Permis de Construire, du Consulat général de Suisse à Marseille, de Lieu-Commun, des Vignerons de Buzet, de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Toulouse, de l’association Annexia, du projet Hypertexte, de l’association Call Forth ainsi que de la radio FMR.

Verdure Tour 2009 De la France Mystérieuse

Départ du Verdure Tour à Paris


Suite à la trouvaille du "Guide de la France Mystérieuse", écrit en 1966 par René Alleau, Pierre Fisher et Justin Meekel sont partis pendant plus d'un mois sur les routes de France dans l'espoir de débusquer de nouveaux mystères. Leur périple et leurs rencontres sont formalisés dans des livres édités et distribués tout au long de leur parcours grâce à une Peugeot 205 réaménagée en mini-imprimerie.

Exposition Kawabanga

Laurent Kropf, Athene Galiciadis
Laurent Kropf
Athene Galiciadis 
Athene Galiciadis
Claudia Comte (courtesy de l'artiste et galerie Lucy Mackintosh, Lausanne)
Credit photo : alexandrebarth


Claudia Comte, Athene Galiciadis, Laurent Kropf


La traduction d’une idée implique-t-elle nécessairement une faille, une altération, voire un manque ou au contraire une correspondance entre les langages engagés en traduction est-elle possible? 

La matérialisation du souvenir, de l’histoire et le déplacement d’un médium à un autre est en vérité non pas une restitution de l’idée originale d’un vouloir artistique mais plutôt le résultat d’une croissance, d’une extension de l’idée engagée dans de nouvelles directions. Les œuvres ne restituent pas et ne représentent pas seulement l’intention première mais témoignent d’une expansion symbolique et matérielle dont l’ouverture ne contredit pas l’unité. 

Dans la réalisation plastique et au cours de la mise à l’épreuve de la réalité, l’idée originale grandit, s’enrichit et se nourrit de ces décalages. La disjonction est ce lieu où naissent de nouvelles fictions et où entre en jeu la subjectivité.  

Claudia Comte (Lausanne) utilise comme matériau et répertoire iconographique un passé plus personnel et intime en convoquant notamment des souvenirs liés à l’enfance dont la traduction picturale conjugue à la fois une charge narrative et des formes génériques. 

Athene Galiciadis (Lausanne et Zurich) propose une réflexion sur ces questions liées à la traduction en investissant l’histoire de l’art comme une boîte à outils inépuisable pour modéliser de nouveaux mondes possibles et composer des récits contemporains.

Laurent Kropf (Genève, Lausanne, Renens) et se préoccupe de négociations, de liens, de coexistences entre les différents champs artistiques, entre des bribes d’histoires et l’Histoire, par l’invention d’assemblages nouveaux.



Sur une proposition de pièces_rapportées

Du 7 au 25 juillet 2009

Espace Delrue, 49 Chaussée de la Madeleine, 44000 Nantes